Endeavour-Semafo : un mariage à 640 millions d’euros bouleverse les mines africaines

La compagnie aurifère Endeavour Mining, pilotée par le Français Sébastien de Montessus, annonce une opération de fusion-acquisition amicale d’envergure avec Semafo, menée par le Québécois Benoît Desormeaux.

Mine de Houndé en septembre 2017. © Endeavour Mining

Mine de Houndé en septembre 2017. © Endeavour Mining

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 24 mars 2020 Lecture : 2 minutes.

Coté à Toronto, dirigé depuis Londres, et actif en Afrique de l’Ouest (avec des mines et projets en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali), où il a extrait 651 000 onces en 2019, Endeavour entend devenir l’un des tous premiers producteurs d’or dans la région grâce à cette opération, évaluée à près de 1 milliard de dollars canadiens (640 millions d’euros). La production totale étant estimée à 1 million d’onces d’or.

Si celle-ci est couronnée de succès, le nouvel ensemble, qui devrait conserver le nom d’Endeavour, espère talonner Barrick et AngloGold, ses deux principaux concurrents au niveau africain.

Les actionnaires d’Endeavour détiendraient 70 % du nouvel ensemble formé des deux compagnies extractives. Parmi eux, La Mancha, holding minier du magnat égyptien Naguib Sawiris, jusque-là premier actionnaire d’Endeavour (31 % des parts), qui posséderait 25 % du capital du nouveau groupe constitué.

Il s’est dit prêt à y injecter 100 millions de dollars pour lui permettre de faire avancer ses projets en Afrique de l’Ouest.

Vote des actionnaires fin avril-début mai

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires