En Algérie, la filière automobile se cherche encore
Si la cour d’appel d’Alger a confirmé, le 25 mars, les peines de prison d’Hassen Arboui et Mohamed Bairi, deux ex-patrons de l’industrie automobile algérienne, ces condamnations pénales ne résolvent pas le problème d’une filière automobile en panne sèche.
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Usine Renault à Oran © Renault
Présentées par leurs avocats comme des « sentences politiques », les condamnations par la Cour d’appel d’Alger, ce 25 mars, d’Hassen Arbaoui et de Mohamed Bairi, respectivement à quatre et trois ans de prison, marquent un nouvel épisode de l’affaire dite des « fausses usines automobiles » en Algérie.
Patron de Global motors industries (GMI), le premier était le partenaire industriel de Hyundai en Algérie. Quant au second, vice-président du Forum des chefs d’entreprise, organisation patronale pro-Bouteflika, il dirigeait Ival, l’importateur des camions du constructeur italien Iveco.
Des concessionnaires devenus « assembleurs automobiles »
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