Fronde chez Schneider Electric Maroc

Mise à jour du 19/06/2014 à 20h29 CET : ajout de la réponse de Schneider Maroc

Devenue effective le 1er janvier 2014, l’absorption par Schneider Electric Maroc de sa filiale APC s’avère difficile à gérer en interne. En effet, depuis deux semaines, l’entreprise vit sous le coup d’une fronde interne sans pareille. À la suite d’un courrier « menaçant » parvenu au bureau du DG de la firme, Frank Petitjean, la police a investi le siège casablancais de la société, vendredi 30 mai, et arrêté trois cadres de l’entreprise, tous des anciens d’APC.

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Arrêt de travail

« Il s’agit de deux commerciaux grands comptes et de l’ex-directeur administratif et financier d’APC. Le pire, c’est que la direction ne détient aucune preuve de leur culpabilité, puisque le courrier reçu par le DG était anonyme », signale un cadre de l’entreprise.

Lundi 2 juin, les salariés de Schneider ont décidé d’arrêter le travail, en solidarité avec leurs collègues, qui veulent aujourd’hui porter l’affaire en justice pour réparer le préjudice moral subi. En attendant, la situation reste tendue et les équipes démotivées, alors que la direction générale tente de négocier une issue à l’amiable.

Réponse de Schneider Maroc

Nous avons reçu de Schneider Maroc la précision suivante :
« Suite à une plainte contre X déposée en raison de menaces survenues à l’encontre du Président de Schneider Electric Maroc, trois collaborateurs du Groupe ont été entendus dans le cadre de l’enquête de police. Schneider Electric Maroc dément l’arrestation de tout collaborateur dans le cadre de cette enquête. Le Groupe ne fera aucun autre commentaire alors que l’enquête de police est en cours. »