Valerie Amos
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En tant que secrétaire d’État britannique chargée de l’Afrique subsaharienne, Valerie Amos a été l’une des plus ferventes supportrices de la politique belliqueuse de Tony Blair en Irak. Le 12 mai, le Premier ministre a promu cette baronne d’origine guyanaise au rang de secrétaire d’État au Développement international. Une nomination « éclair » qui intervient après la démission de Clare Short, en désaccord avec Tony Blair sur la gestion de l’après-guerre en Irak, et notamment la mise à l’écart des Nations unies dans la reconstruction politique du pays.
À la mi-mars, Valerie Amos s’était rendue dans les trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – Angola, Cameroun et Guinée – pour plaider en faveur de la résolution soutenue par Washington, Londres et Madrid prévoyant une guerre en Irak.
Décrite par ses pairs comme une personne « énergique », Valerie Amos, 49 ans, a construit sa carrière sur l’humanitaire et occupé plusieurs postes à responsabilité, notamment à la tête de différents fonds de charité.
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