[Tribune] Manu Dibango et moi, des souvenirs incrustés dans la mémoire du temps

Alors que les obsèques de la légende de la scène musicale africaine, décédée en France le 24 mars, se sont déroulées à Paris dans l’intimité, Honoré de Sumo, qui l’a bien connu, revient sur leur longue amitié.

Manu Dibango lors d’un concert à Paris, en janvier 2018. © Christophe Ena/AP/SIPA

Manu Dibango lors d’un concert à Paris, en janvier 2018. © Christophe Ena/AP/SIPA

Honoré De Sumo
  • Honoré De Sumo

    Honoré de Sumo, qui a longtemps travaillé au groupe Jeune Afrique, est auditeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Dakar (Sénégal).

Publié le 30 mars 2020 Lecture : 5 minutes.

Je flânais quelque part à Paris. La date et le lieu ne sont pas importants. Je passe devant un magasin de vente d’instruments de musique. Dans la vitrine, j’aperçois un magnifique saxophone alto. J’entre. Je l’achète mécaniquement. Je ne joue pas de saxo. Mais je veux l’avoir chez moi. C’est à Manu que je pense. C’est à Manu que je le dois. Ce saxo, je l’ai toujours avec moi.

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