Des épitaphes pour rire ou pour pleurer
Publié le 19 mai 2003 Lecture : 2 minutes.
Des mots ciselés pour l’éternité, ou presque. Gravés sur la pierre, ils ont été photographiés et reproduits tels quels dans un livre qui se lit par n’importe quel bout. Son auteur, Philippe Héraclès, a sélectionné 700 épitaphes pathétiques en mélangeant humour, dérision et regrets. Des pensées éternellement vivantes émanant de personnes dont le corps a quitté la vie, mais, pas l’âme. En voici quelques-unes :
– Seul mais pas abandonné, merci d’être venu.
– Je ne pensais pas qu’un jour je serais descendu si bas.
– Rien ne sera plus comme avant.
– Ici repose une victoire de la nature sur la médecine.
– Je fais le mort.
– J’avais songé à me suicider, mais la mort m’a devancé.
– Je n’ai jamais trompé ma femme.
– À mon épouse, le différend qui nous opposait n’a plus de raison d’être.
– Recherche médium pour faire causette.
– Si j’étais à votre place, j’irais me promener ailleurs.
– Je suis athée, mais si Dieu existe, je suis prêt à prendre des cours de rattrapage.
– Dire qu’il faut tout perdre pour gagner le paradis.
– La mort assassine tous les jours des innocents.
– J’ai tellement fait le vide autour de moi que je me retrouve seul.
– J’ai hâte de retrouver tous mes amis.
– J’aurai survécu à tout sauf à la mort.
– Je ne pouvais imaginer la vie sans toi, encore moins la mort. Dépêche-toi, je t’attends.
– Ne me quitte pas, je t’inventerai des morts insensées venues de pays où on ne vit pas. Ne me quitte pas.
– Non, je ne payerai plus d’impôts. Non, je ne payerai plus de loyer. Non, je ne payerai plus d’amendes. Non je ne payerai plus rien. La mort, le pouvoir de dire NON.
– À mes héritiers : n’ayez pas de regrets ! Je suis mort ruiné !
– Ici, le retour sur investissement est zéro.
– Je disais toujours : je ferai cela plus tard. C’était une erreur, il n’y a pas de plus tard.
– Ce n’est pas Dieu qui m’a rappelé à lui, ce sont les freins de cette putain de bagnole qui m’ont lâché.
– Enfin, je n’ai plus du tout à supporter les autres.
– Hier là-bas. Aujourd’hui ici. Demain peut-être ailleurs. L’aventure est au bout du chemin.
– L’expiration est venue en dormant.
