Des millions pour réformer

Un prêt accordé par le Fonds monétaire international.

Publié le 19 mai 2003 Lecture : 1 minute.

Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé, le 12 mai, d’accorder un prêt de 128 millions de dollars au Ghana. Il s’agit d’encourager la croissance de ce pays anglophone et de soutenir les réformes engagées par le gouvernement du président John Kufuor. Environ 37 millions de dollars sont disponibles immédiatement ; le prêt devra être remboursé en dix ans, avec un taux d’intérêt de 0,5 %. Le FMI a aussi donné son feu vert à une enveloppe supplémentaire de 22 millions de dollars, au titre de l’aide aux Pays pauvres très endettés (PPTE). Avec ses 6 milliards de dollars de dette et pratiquement la moitié de ses 10 millions d’habitants vivant en dessous du seuil de pauvreté, le Ghana a adhéré à l’initiative PPTE en 2002.
Longtemps considéré comme le chouchou de la Banque mondiale et du FMI, le pays ne s’est pas développé plus vite que ses voisins. Et attend toujours les résultats de sa collaboration avec les institutions internationales, dont il a appliqué à la lettre les recommandations. Une récente étude réalisée par le groupe de la Banque mondiale a montré que certaines de ces politiques n’avaient pas été bénéfiques. Au Ghana, l’extraction minière intensive et à ciel ouvert, censée apporter revenus et investissements, n’a fait qu’accentuer la déforestation du pays, aux dépens de l’agriculture et de l’environnement. L’or, la bauxite et les diamants sont, en outre, des ressources qui s’épuisent et ne peuvent faire l’objet de plans de développement.

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