Au Maroc, le coronavirus fait monter le ton entre le patronat et les banques
Par courriers interposés, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) se sont mutuellement reprochés de ne pas être la « hauteur », alors que la crise sanitaire ébranle le monde des affaires.
Les prochaines réunions du Comité de veille économique au Maroc s’annonces tendues. En cause ? La querelle qui a éclaté fin mars entre Chakib Alj, président du patronat marocain, et le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) présidé par Othman Benjelloun (par ailleurs, président du conseil d’administration de BMCE Bank Of Africa).
Aux origines de la polémique, un courrier du 27 mars, envoyé par Chakib Alj, qui s’est ému que « l’écrasante majorité des entreprises marocaines ont baissé drastiquement leur activité ou sont carrément à l’arrêt », craignant « un effet domino » sur la quasi-totalité des secteurs.
L’entrepreneur a certes salué sur le « principe » les mesures annoncées par les banques marocaines pour alimenter les entreprises en « fonds de roulement », mais a dénoncé « des écarts et des situations en décalage avec ces principes » qui, s’ils n’étaient rattrapés pourraient ‘être fatal(s) à de très nombreuses entreprises, pourtant aptes à retrouver leur rythme de croisière après cette crise’.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan