Terre de charmes

Entre couleurs de la ville et merveilles de la nature, les visiteurs ont le choix des intinéraires.

Publié le 19 avril 2004 Lecture : 1 minute.

A Djibouti, petit pays de 23 000 km3, la nature est grande. Grandiose même. Comme cette banquise de sel, le lac Assal, qui étale sa blancheur au pied du noir volcan Ardoukoba. Un spectacle impressionnant.
Et il y en a d’autres. Du Nord au Sud, ce ne sont que chaos de roches, forêts fossiles, plaines d’argile, montagnes sombres et déserts éblouissants… Djibouti, dans son austérité, fascine le voyageur. Et le géologue aussi, qui peut y observer, à ciel ouvert, les nombreuses manifestations des humeurs souterraines d’un magma en fusion. Pourtant, le pays a d’autres atouts à faire valoir que son relief tourmenté, ou le splendide isolement de ses lacs. Sa côte par exemple, tout en dentelle, est un véritable joyau de la nature. Sans parler des fonds marins qui, hier encore inexplorés, sont aujourd’hui classés parmi les plus beaux du monde. Ainsi, en dépit de quelques noms effrayants (l’île du Diable, le gouffre des Démons), la nature, à Djibouti, sait aussi se montrer attirante. Comme ces petites plages de sable blond blotties au fond d’une crique à l’eau cristalline.
Baignée au nord par la mer Rouge, au sud par l’océan Indien, et en son centre par le golfe de Tadjourah, la côte djiboutienne recèle une vingtaine de sites remarquables que nulle activité industrielle ne vient troubler.
Telles des cathédrales sous-marines, les cent quarante espèces de coraux qui se sont développées le long de la côte offrent alors aux plongeurs, à l’exact opposé de la vie sur terre, un spectacle fait de lumière et de poissons multicolores.

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