Privatisations : processus en cours

Publié le 19 avril 2004 Lecture : 1 minute.

L’ouverture du secteur public aux investisseurs privés a été marquée par deux réussites : la signature, en juin 2000, d’un contrat de gestion pour une durée de vingt ans du port de Djibouti et la concession de l’aéroport international d’Ambouli. Sur ces deux dossiers, Dubaï Port International (DPI) a été choisi comme partenaire stratégique.
Électricité de Djibouti (EDD), l’Office national des eaux (Oned) et Djibouti Télécom devraient être les prochaines entreprises transférées au privé selon la stratégie de privatisation élaborée en 2001.
Les autorités ont chargé le cabinet américain Ernst & Young d’une mission d’audit de ces sociétés en avril 2003 pour les préparer à la mise sur le marché. Reste maintenant à procéder aux appels d’offres. Aucune date n’était encore arrêtée début avril. En attendant, EDD a acquis deux groupes électrogènes d’une capacité totale de 14,5 mégawatts pour 2 milliards de FD (11,3 millions de dollars). Ils seront mis en marche en juin et juillet au moment où la demande en énergie monte en flèche.
Outre ces privatisations, on évoque une libéralisation dans le secteur de la téléphonie mobile, qui intéresse particulièrement les hommes d’affaires locaux. Parmi eux, le câblo-opérateur Omar Aïdid attend avec impatience le lancement des appels d’offres pour l’achat de licences GSM, prévu durant le deuxième semestre de l’année en cours.

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