Les dessous d’une libération
Publié le 19 avril 2004 Lecture : 1 minute.
Arrêtés à la fin du mois de mars, puis incarcérés, pour tentative d’attentat contre le président Lansana Conté, les opposants Rougui Barry, membre du bureau politique de l’Union des forces républicaines (UFR), le parti de Sidya Touré, Ibrahima « Capi » Camara, responsable de la jeunesse parisienne de l’UFR-France, et Baïdy Aribot, cadre à la Banque centrale de Guinée, ont été libérés dans la soirée du 15 avril et placés sous contrôle judiciaire. Cette libération est intervenue après que la majorité des membres du gouvernement se sont démarqués de la ligne « dure » défendue par Moussa Sampil, le ministre de la Sécurité, chargé du dossier. On parle également d’une rencontre secrète, dans l’après-midi du 15 avril, entre Sidya Touré et le Suédois Hans Dahlgren, l’envoyé spécial de l’Union européenne dans les pays de la Mano River (Guinée, Liberia, Sierra Leone). Celui-ci s’était préalablement entretenu avec les autorités guinéennes.
