Le « salaire » de Chalabi

Publié le 19 avril 2004 Lecture : 1 minute.

L’administration Bush n’a décidément rien à refuser à Ahmed Chalabi, l’ex-opposant irakien en exil. Faute d’avoir pu l’installer au pouvoir après son retour à Bagdad dans les fourgons des troupes américaines – son influence dans le pays étant à peu près nulle -, elle lui aurait, si l’on en croit le journaliste américain Arnaud de Borchgrave, grand spécialiste des questions de renseignements, confié la gestion des dossiers secrets de Saddam Hussein – un inappréciable moyen de pression – et donné un droit de regard sur l’attribution des contrats de la reconstruction. Depuis 1991, les informations fantaisistes sur la situation en Irak transmises par Chalabi à la CIA ont largement contribué à intoxiquer l’administration Bush – qui, il est vrai, ne demandait qu’à l’être – et précipité le déclenchement des hostilités.

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