Le « salaire » de Chalabi
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
L’administration Bush n’a décidément rien à refuser à Ahmed Chalabi, l’ex-opposant irakien en exil. Faute d’avoir pu l’installer au pouvoir après son retour à Bagdad dans les fourgons des troupes américaines – son influence dans le pays étant à peu près nulle -, elle lui aurait, si l’on en croit le journaliste américain Arnaud de Borchgrave, grand spécialiste des questions de renseignements, confié la gestion des dossiers secrets de Saddam Hussein – un inappréciable moyen de pression – et donné un droit de regard sur l’attribution des contrats de la reconstruction. Depuis 1991, les informations fantaisistes sur la situation en Irak transmises par Chalabi à la CIA ont largement contribué à intoxiquer l’administration Bush – qui, il est vrai, ne demandait qu’à l’être – et précipité le déclenchement des hostilités.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise