Coopération sécuritaire
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Le Tchadien Idriss Déby a été le premier chef d’État africain à féliciter Abdelaziz Bouteflika après sa réélection, le 8 avril. Les relations entre les deux hommes sont en effet au beau fixe depuis que, le 9 mars, l’armée tchadienne a intercepté une quarantaine de combattants du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) dirigés par Amara Saïfi, alias « Abderrezak le Para ».
En février 2003, ce dernier avait enlevé plusieurs touristes occidentaux dans le désert algérien, avant de les relâcher dans la région de Kidal, au Mali, contre le paiement d’une rançon. Dès la localisation du groupe armé, Boutef avait appelé Déby pour lui proposer une aide aussitôt acceptée par son interlocuteur. Un véritable pont aérien avait alors été mis en place entre Ouargla et Faya-Largeau pour fournir à l’armée tchadienne du carburant et des munitions. Après la neutralisation du groupe armé, des policiers algériens s’étaient rendus à N’Djamena pour interroger les survivants. Ces derniers n’ont toujours pas été extradés, aucune convention n’existant entre les deux pays.
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