Vital Kamerhe en prison : ce qu’il faut retenir de l’affaire

Transféré à la prison de Makala après cinq heures d’audition, Vital Kamerhe, directeur de cabinet de Tshisekedi, se trouve depuis plusieurs semaines au coeur d’une polémique sur le programme des 100 jours. 

Vital Kamerhe, en 2013 à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

Vital Kamerhe, en 2013 à Paris. © Vincent Fournier/J.A.

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Publié le 9 avril 2020 Lecture : 5 minutes.

« C’est un coup dur, si ce n’est fatal pour la coalition Cap pour le changement ». Quelques heures à peine après que Vital Kamerhe a pris ses quartiers dans le pavillon 8 de la prison centrale de Makala, les mots lâchés au détour d’un message par un député de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le parti du « dircab » du président congolais, prophétisent déjà la fin de Cach.

La coalition formée en novembre 2018 après l’accord de Nairobi entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, vit-elle ses derniers jours ?

Depuis mercredi soir, la question revient avec insistance. Costume bleu et cravate assortie, Kamerhe avait cette fois répondu à « l’invitation » du procureur du parquet général de Matete/Kinshasa qui souhaitait l’entendre dans le cadre de l’enquête sur les fonds alloués au programme d’urgence des 100 jours de Félix Tshisekedi.

Une première convocation, deux jours plus tôt n’avait pas trouvé réponse. Le patron de l’UNC avait alors refusé de se présenter devant les magistrats, et ne s’était pas non plus fait représenter par ses avocats. Cette fois, après plus de cinq heures d’audition, il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et transféré en début de soirée à la prison de Makala.

Pourquoi Vital Kamerhe est-il ciblé par l’enquête ?

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