Quand le bonheur se mesure… à la tension

Publié le 19 mars 2007 Lecture : 1 minute.

On peut mesurer statistiquement le bonheur, et les pays les plus heureux sont ceux où l’hypertension artérielle est la moins fréquente. C’est la conclusion d’une étude codirigée par un cadre de la Banque d’Angleterre, David Blanchflower, et un professeur d’économie de l’université Warwick, Andrew Oswald. Ils sont partis de l’hypothèse généralement admise que le sentiment de bien-être individuel est inversement proportionnel à la pression artérielle. Dans un questionnaire sur la « santé mentale », ils ont donc demandé des précisions sur ce point aux personnes interrogées, elles-mêmes clairement informées par leurs médecins. Les questions générales portaient notamment sur les insomnies dues au stress, le sentiment d’être « nul » ou incapable de surmonter des difficultés, etc.

Le croisement des réponses a montré que les pays où les gens se sentaient le plus heureux étaient ceux où il y avait le moins de problèmes d’hypertension artérielle, avec en tête le Danemark, les Pays-Bas et l’Irlande. Et que ceux où les gens se sentaient le moins heureux étaient ceux où l’hypertension était la plus répandue : l’Italie et l’ex-Allemagne de l’Est. L’aide sociale semble jouer un rôle. Entre le Danemark, où elle est très bien organisée, et l’Italie, où l’assurance chômage n’est pas très généreuse, l’écart est ainsi considérable. Au Danemark, 66 % des personnes interrogées se disaient « très satisfaites », mais 11 % seulement en Italie. La France vient plutôt en queue de peloton avec 24 %.

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