[Infographie] Les usines automobiles à l’épreuve du coronavirus sur le continent
Depuis la mi-mars, du fait de l’épidémie de coronavirus, les constructeurs automobiles ont multiplié les annonces d’arrêt de production, aboutissant début avril à une fermeture des grandes usines africaines de fabrication de véhicules. Tour d’horizon des usines qui ont baissé provisoirement le rideau.
Les usines automobiles concernées par la cessation d’activité sont toutes situées soit au nord du continent – au Maghreb et en Égypte -, soit en Afrique du Sud, pays historiquement le plus expérimenté en la matière (voir infographie ci-après).
Alors qu’environ 1,3 million de véhicules sont sortis des implantations industrielles des constructeurs automobiles en Afrique, dont près de 700 000 dans la nation arc-en-ciel, et quasiment 400 000 au Maroc, les chaînes de montage sont désormais silencieuses dans ces deux pays.
Quotas atteints en Algérie
En Algérie, les arrêts de production datent de plusieurs semaines avant l’épidémie de coronavirus : tous les constructeurs ayant une usine d’assemblage dans le pays avaient atteint leurs quotas de production et d’importation de pièces autorisées.
Les nombreux salariés de ces usines – 6 748 rien qu’à l’usine de Renault Tanger Med, 5 500 à celle de Ford Silverton en Afrique du Sud – ont été renvoyés chez eux sine die jusqu’à une reprise qui n’est pas envisagée avant début mai. Même si, officiellement, les dates de déconfinement sont encore fixées au 19 avril en ce qui concerne l’Afrique du Sud.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan