Le « oui, mais » de Soro à Compaoré

Publié le 19 mars 2007 Lecture : 1 minute.

À la veille de la rencontre ministérielle extraordinaire, le 16 mars à Ouagadougou, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) appelée à se pencher sur l’accord signé le 4 mars par les ex-parties belligérantes en Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré, le président en exercice de l’organisation, a reçu à dîner Guillaume Soro, le chef de file des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion). Il a saisi l’occasion pour presser son hôte d’accepter le poste de Premier ministre du gouvernement de transition que lui propose le président Laurent Gbagbo (voir pp. 86-88), conformément à l’esprit de l’accord du 4 mars. Soro a fini par donner son accord de principe, non sans avoir précisé qu’il avait besoin d’un délai de réflexion. Ses camarades et lui entendent le mettre à profit pour obtenir le maximum de garanties dans la gestion de la transition, notamment au cours des négociations consacrées précisément à ce sujet, qui devaient s’ouvrir le 17 mars à Ouagadougou.

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