Le Maroc renonce à couvrir les risques des cours pétroliers
Souscrit en août 2013, le Maroc n’a pas renouvelé son contrat de couverture sur le pétrole pour l’année 2014. D’un coût estimé à 40 millions d’euros, ce produit dérivé n’a pas servi à grand-chose…
![L’ancien contrat souscrit par le Maroc devait être activé si le baril flambait à plus de 120 dollars. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/06/12/carburant_afp.jpg)
L’ancien contrat souscrit par le Maroc devait être activé si le baril flambait à plus de 120 dollars. © AFP
Le royaume chérifien n’a pas reconduit son contrat de couverture sur le pétrole pour l’année 2014. Ce deal, arrangé en août 2013 par trois banques internationales (Morgan Stanley, Citi et Barclays), a coûté à l’État marocain plus de 40 millions d’euros… mais n’a visiblement servi à rien, sinon à augmenter davantage les dépenses publiques.
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Précaution
« Le contrat a été souscrit dans un contexte de tensions géopolitiques sur le dossier de la Syrie, explique-t-on au ministère des Finances. On craignait une flambée des cours du pétrole, mais les choses se sont finalement calmées. »
Avec le mécanisme d’indexation des prix mis en place par le gouvernement, c’est le consommateur qui devra désormais subir les fluctuations du marché. Et celà même si le baril flambe à plus de 120 dollars, seuil à partir duquel l’ancien contrat souscrit par le Maroc devait être activé.
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