Comment les pays pétroliers du continent répercutent le nouvel accord Opep
L’accord dit « Opep++ » de réduction de la production pétrolière, prévoit une diminution de 9,7 millions de barils par jour des volumes de brut échangés sur les marchés mondiaux. Quelles conséquences pour les pays producteurs africains ?
Obtenu au forceps dimanche 12 avril, après presque quatre jours de discussions, l’accord de réduction de la production pétrolière négocié par un cercle élargi de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep++), prévoit une diminution de 9,7 millions de barils/jour, soit près de 10 % du marché mondial.
Au total ce sont vingt pays qui ont accepté des baisses de production pour parvenir à ce volume, dix membres de l’Opep, et dix États non-membres.
Si la Russie et l’Arabie saoudite, qui s’étaient lancé dans une guerre des prix fin mars, sont ceux qui vont en supporter la part la plus importante – 2,5 millions de barils par jour en moins chacun –, huit États du continent se sont aussi engagés à diminuer leurs volumes.
1,15 million de barils par jour en moins
Parmi les sept membres africains de l’Opep, seule la Libye a été exemptée de cet effort.
Conjointement, les six autres – Algérie, Angola, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Nigeria – vont baisser de 1,15 million de barils par jour leur production, selon les chiffres publiés par Reuters, le gros de cette diminution provenant du Nigeria (417 000 barils en moins), de l’Angola (348 000), puis de l’Algérie (241 000).
Parmi les États non-membres de l’Opep, si l’Égypte, qui est davantage un producteur de gaz que d’huiles, était partie prenante des négociations, elle ne s’est finalement engagée à rien. Seuls le Soudan et le Soudan-du-Sud ont consenti des baisses de production.
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