Changement de propriétaire ?
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Le groupe français Carrefour, numéro deux mondial de la distribution, traverse une période de turbulences boursières dont il pourrait sortir profondément transformé. À la veille de la publication des résultats 2006, Bernard Arnault, propriétaire de LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy), annonçait le 8 mars son entrée dans le capital, à hauteur de 9,1 %. Les interrogations sur le soudain intérêt du géant du luxe pour le spécialiste des prix les plus bas, ajoutées à des résultats jugés insuffisants, ont entraîné une chute du titre en Bourse. Carrefour affiche pourtant un chiffre d’affaires de 77,9 milliards d’euros, en hausse de 6,6 %. Mais les marchés espéraient une croissance supérieure à 10 %. Un nouvel épisode est venu alimenter leurs spéculations. Le 14 mars, le groupe indien Reliance Industries affirmait négocier son entrée au capital de Carrefour. Certains analystes laissaient même entendre qu’il reprendrait les parts de la famille Halley, fondatrice du groupe, détentrice de 13 % des actions et de 20 % des droits de votes. Véritable empire industriel produisant à lui seul 3,5 % de la richesse nationale de l’Inde, Reliance Industries s’est lancé, à la fin de 2006, dans les supermarchés, secteur dans lequel il veut investir de 5,5 milliards à 7 milliards de dollars au cours des prochaines années.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise