Au Burkina, la production de coton n’arrive pas à remonter la pente

Attendue à 600 000 tonnes, la production cotonnière du pays n’atteindra que 500 000 tonnes environ au terme de la campagne 2019-2020. Une performance qui reste en hausse par rapport à la campagne précédente.

Une usine de coton, à Bobo Dioulasso. © Théo Renault/pour J.A.

Une usine de coton, à Bobo Dioulasso. © Théo Renault/pour J.A.

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Publié le 16 avril 2020 Lecture : 2 minutes.

Alors que les cours mondiaux du coton s’effondrent dans le sillage de la crise sanitaire du Covid-19, les cotonculteurs burkinabè annoncent qu’ils ne pourront pas atteindre l’objectif de production de 600 000 tonnes initialement prévu.

« Les estimations de la production sont en cours au niveau des sociétés cotonnières. Les derniers chiffres disponibles font état d’une production autour de 500 000 t. de coton graine. Mais, je crains que nous n’atteignons pas ce cap », a déclaré à Jeune Afrique, Yacouba Koura, vice-président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB).
Agissant comme un véritable lobby, l’UNPCB regroupe quelque 250 000 exploitants. Dotée d’un budget moyen de 4 milliards de F CFA, elle réunit 9 217 groupements de producteurs de coton et 177 unions départementales de producteurs de coton.

L’Association interprofessionnelle du coton au Burkina (AICB), l’organe paritaire de gestion devrait annoncer courant avril les chiffres consolidés de la production cotonnière.

Mais, les données provisoires révèlent toutefois une hausse par rapport aux 436 000 t. engrangées lors de la campagne écoulée, et bien plus que la moyenne annuelle de 384 400 tonnes.

La prochaine campagne pour remonter ?

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