et Bolton se révolte contre son ex-patron
L’ancien ambassadeur américain auprès des Nations unies, l’ultraconservateur John Bolton, ne cache pas son indignation après la conclusion par l’administration Bush d’un accord avec la Corée du Nord à propos du nucléaire, le 13 février à Pékin. « Un traité creux, dit-il, une mascarade » dont la Corée du Nord ne tiendra aucun compte et qui envoie à l’Iran « le mauvais signal ». En chômage technique depuis décembre 2006, Bolton vise, certes, George W. Bush, à qui il reproche de l’avoir lâché face au Sénat, mais règle surtout des comptes avec son ennemie jurée, la secrétaire d’État Condoleezza Rice. C’est en effet un proche de cette dernière, Christopher Hill, qui a négocié l’accord avec Pyongyang.
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