Moussa Diao (Oryx Energies) : « La demande africaine en carburant pourrait baisser de 30 % à court terme »

Directeur général d’Oryx Energies depuis un an, le Sénégalais Moussa Diao analyse la séquence particulière que traverse l’industrie pétrolière et les répercussions de la crise actuelle sur la santé des négociants en hydrocarbures.

Moussa Diao, directeur général d’Oryx Energies. Ici  le 20 avril 2015. © Nicolas Righetti pour JA

Moussa Diao, directeur général d’Oryx Energies. Ici le 20 avril 2015. © Nicolas Righetti pour JA

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 22 avril 2020 Lecture : 5 minutes.

Pour le directeur général sénégalais du négociant international en hydrocarbures, la crise actuelle va nettement affecter – en avril et en mai – leur consommation sur le continent. Une difficulté dont se serait bien passée cette industrie bousculée par l’effondrement des cours et une logistique plus complexe et coûteuse

Jeune Afrique : L’accord « Opep ++ », signé le 13 avril, qui prévoit une baisse de la production de 9,7 millions de barils par jour à partir du 1er mai, va-t-il selon vous permettre de soutenir les cours du pétrole ?

Moussa Diao : Cette diminution de la production arrive bien tard, elle risque d’être insuffisante par rapport à la situation du marché : toute l’Europe, les États-Unis, et même l’Inde – les plus grands consommateurs –  sont confinés, ce qui signifie une baisse de la demande considérable à l’échelle mondiale.

Un effondrement comme celui-ci nécessite d’avoir une bonne trésorerie et des liens de confiance solides avec les banques

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Coronavirus : le jour où le pétrole est devenu gratuit

Contenus partenaires