Comment Renault Maroc se prépare à une reprise délicate
Après plus d’un mois d’arrêt, les deux usines marocaines de Renault doivent reprendre progressivement leurs activités, tout en respectant un protocole sanitaire pour assurer la sécurité des employés.
Depuis le 19 mars dernier, les usines de Tanger et de Casablanca (Somaca) de Renault ont suspendu leur production. « Dans cette situation inédite, le groupe a mis en place une protection économique de ses salariés garantissant le maintien de la rémunération nette mensuelle de ses 12 000 collaborateurs durant la crise », rappelle le groupe dans une communication récente.
Après un mois « blanc » donc, le constructeur automobile français vient d’annoncer sa volonté de redémarrer « partiellement et progressivement » ses deux sites marocains qui ont produit en 2019 près de 400 000 unités, dont 303 558 à Tanger et 91 344 à Casablanca.
À lire : [Infographie] Les usines automobiles à l’épreuve du coronavirus sur le continent
« Le groupe a choisi de rouvrir ses usines petit à petit selon un planning. Il est clair que la demande ne sera pas encore là, mais il vaut mieux redémarrer l’activité à présent afin d’être prêts pour la reprise », nous explique un cadre du groupe, qui se veut toutefois méfiant vis-à-vis de l’avenir.
Acheminer les salariés en sécurité
Alors que les usines Renault commenceront à rouvrir en France à partir de fin avril, les sites marocains devraient redémarrer d’ici au mois de mai.
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