Pas de traitement de faveur
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Les pays créanciers du Kenya ont fait le strict minimum pour soulager ses finances, malgré les efforts accomplis par le gouvernement de Mwai Kibaki en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. Avec une dette extérieure de 5,2 milliards de dollars (50 % du Produit national brut), le FMI et les membres du Club de Paris (créanciers publics) ont jugé que le pays ne pouvait pas bénéficier d’un traitement de faveur (un effacement partiel). « Sa dette est soutenable », ont-ils estimé. Résultat : le Club de Paris a, le 14 janvier, simplement rééchelonné 350 millions de dollars (arriérés et échéances 2004-2006) sur une nouvelle période de quinze à vingt ans. Avec un avertissement : ce report est le dernier.
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