L’économie égyptienne sous perfusion
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Pays le plus peuplé du monde arabe et du continent africain (derrière le Nigeria), l’Egypte ne brille guère par ses performances économiques. C’est le moins que l’on puisse dire à en juger par le bilan d’Hosni Moubarak depuis son arrivée au pouvoir, en octobre 1981. Après une brève période faste, le taux de croissance est retombé à 3 % par an. Et le PIB par habitant ne progresse que de 1 %. La pauvreté touche près de 42 % de la population et le chômage a plus que doublé (11 % contre 5 %). La structure économique est restée quasi inchangée alors que la livre égyptienne a perdu 87 % de sa valeur face au dollar américain. En fait, l’économie égyptienne ne tient que grâce à l’aide extérieure, américaine surtout : 47 milliards de dollars en vingt-deux ans.
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