Algérie : l’exil américain de l’ancien ministre Chakib Khelil menacé ?

Un document de la justice américaine met en cause l’ex-ministre algérien de l’Énergie, exilé aux États-Unis, dans une affaire de corruption internationale. Et pourrait permettre à la justice algérienne de finalement obtenir son extradition.

Chakib Khelil, en 2010. © Hans Punz/AP/SIPA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 23 avril 2020 Lecture : 4 minutes.

L’exil aux États-Unis de l’ancien ministre algérien de l’Énergie, Chakib Khelil, est-il menacé maintenant qu’un document officiel de la justice américaine le met directement en cause dans une affaire de corruption internationale ?

Les juges instructeurs de la Cour suprême algérienne, qui ont déjà inculpé Khelil notamment pour « blanchiment d’argent, transfert de biens obtenus par des faits de corruption, abus de fonction volontaire » (il a ensuite été blanchi, NDLR), disposent désormais d’un argument supplémentaire pour réclamer son extradition.

Le 17 avril dernier, à l’issue d’une enquête qui aura duré six ans, la SEC (Securities and Exchange Commission, le gendarme de la Bourse américaine) et la compagnie pétrolière italienne ENI ont conclu un accord à l’amiable au terme duquel cette dernière accepte de payer 24,5 millions de dollars de dommages et intérêts pour éviter des poursuites judiciaires sur le sol américain.

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