RDC : Kinsevere, la mine de la discorde

La mine de Kinsevere est au cœur d’une bataille judiciaire entre ses deux actionnaires, Mining Company Katanga (MCK Sarl), aujourd’hui détenue par Champion Katumbi, le fils de Moïse Katumbi, et le minier chinois MMG Kinsevere.

Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Moïse Katumbi. © Vincent Fournier/Jeune Afrique

Publié le 24 avril 2020 Lecture : 3 minutes.

L’affaire portant sur l’accusation de violation des contrats d’acquisition de la mine de Kinsevere, d’une capacité de 80 000 tonnes de cuivre par an, par le minier chinois MMG a rebondi le 14 avril avec l’arrestation et le placement en détention d’un huissier du tribunal de commerce de Lubumbashi, soupçonné de faux au bénéfice de cette société.

Il s’agit du dernier rebondissement d’une procédure judiciaire entamée par Mining Company Katanga Sarl (MCK) afin de compenser les pertes subies suite au non respect par MMG des termes des contrats signés entre les deux parties.

Le gisement de Kinsevere appartenait initialement à la société MCK, qui l’avait cédé à la société AMCK (actuellement MMG Kinsevere Sarl) en 2005. D’après les documents consultés par JA, cette cession avait été faite à la condition expresse que la société MCK conserve le droit exclusif d’effectuer les travaux nécessaires au développement et à l’exploitation de la mine dans le cadre d’un contrat d’entreprise et ce, pour toute la durée de la vie de la mine. Cette condition a été stipulée dans deux contrats de cessions des parts sociales, signés avec MCK Sarl respectivement en décembre 2006 et en avril 2012.

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