Que faire des clandestins ?
En marge de son séjour à Bamako, où elle était attendue le 15 décembre, Brigitte Girardin, ministre française déléguée à la Coopération et à la Francophonie, devait, entre autres, aborder le dossier de l’immigration clandestine avec ses hôtes. Au menu : la signature d’un accord de réadmission. Il s’agit d’accélérer la procédure de reconduite dans leur pays des ressortissants maliens irrégulièrement installés en France. Et, pour ce faire, d’obtenir que les services consulaires maliens dans l’Hexagone délivrent, le cas échéant et plus rapidement qu’ils ne le font jusque-là, des laissez-passer. Faute de ce document, les délais d’expulsion des clandestins arrêtés, souvent sans pièces d’identité, traînent en longueur. Mais les autorités maliennes, peu convaincues de l’opportunité d’un tel accord, ne sont pas disposées à le signer. Surtout maintenant que leur pays s’apprête à entrer dans une période électorale, la présidentielle de mai prochain, qui mobilise déjà les états-majors des partis politiques.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Affaire Baltasar en Guinée équatoriale : règlements de comptes chez les Obiang
- Afrique, Europe, États-Unis… Khalida Azbane, l’héritière marocaine qui diffuse sa ...
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- Franc-maçonnerie : l’ombre d’Ali Bongo Ondimba sur la Grande Loge du Gabon
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour 435 millions de d...