Que faire des clandestins ?

Publié le 19 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

En marge de son séjour à Bamako, où elle était attendue le 15 décembre, Brigitte Girardin, ministre française déléguée à la Coopération et à la Francophonie, devait, entre autres, aborder le dossier de l’immigration clandestine avec ses hôtes. Au menu : la signature d’un accord de réadmission. Il s’agit d’accélérer la procédure de reconduite dans leur pays des ressortissants maliens irrégulièrement installés en France. Et, pour ce faire, d’obtenir que les services consulaires maliens dans l’Hexagone délivrent, le cas échéant et plus rapidement qu’ils ne le font jusque-là, des laissez-passer. Faute de ce document, les délais d’expulsion des clandestins arrêtés, souvent sans pièces d’identité, traînent en longueur. Mais les autorités maliennes, peu convaincues de l’opportunité d’un tel accord, ne sont pas disposées à le signer. Surtout maintenant que leur pays s’apprête à entrer dans une période électorale, la présidentielle de mai prochain, qui mobilise déjà les états-majors des partis politiques.

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