Le dinar convertible ? C’est pour bientôt

Publié le 19 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’utilisation judicieuse des recettes de la privatisation de Tunisie Telecom devrait permettre d’instaurer plus tôt que prévu la convertibilité totale du dinar. Le 7 novembre, le président Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé une nouvelle étape de la libéralisation des changes jugée « révolutionnaire » par Taoufik Baccar, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
C’est là l’aboutissement d’un processus engagé, en 1993, avec la mise en place de la convertibilité courante pour toutes les opérations commerciales avec l’étranger et la libération totale des transferts des capitaux et des dividendes des investisseurs étrangers. Désormais, en matière de change, la liberté est la règle. Et l’autorisation, l’exception, tant pour les entreprises et les professionnels que pour les particuliers.
D’une manière générale, les entrepreneurs résidents pourront investir à l’étranger et y régler leurs factures plus aisément. Les investisseurs étrangers résidents pourront accéder plus facilement au crédit local, tandis que les particuliers ayant des revenus en devises pourront en disposer plus librement. Par ailleurs, le montant de l’allocation touristique annuelle va doubler. « Cette libéralisation financière, note Baccar, va contribuer à rendre le site Tunisie plus attractif aux yeux des investisseurs étrangers. La convertibilité totale du dinar n’a jamais été aussi proche ! »

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