Élection : peut mieux faire

Publié le 19 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Si l’élection présidentielle du 3 décembre a dans l’ensemble permis au peuple malgache « d’exprimer librement son choix démocratique », le scrutin n’est pas exempt de critiques, comme le confirme le rapport de la Mission d’observation électorale de l’EISA (Institut électoral d’Afrique australe), dirigée par l’ex-Premier ministre mauricien Paul Bérenger. Outre les erreurs constatées à la suite de l’informatisation des listes et lors de la délivrance des cartes d’électeurs, la Mission regrette l’inégalité des moyens financiers et logistiques entre les candidats. Ce qui vise notamment le président Marc Ravalomanana, qui s’est appuyé sans compter sur son empire agro-industriel pour faire campagne, alors que les dépenses de campagne ne sont pas plafonnées. Enfin, l’EISA déplore le refus des autorités malgaches de recourir au bulletin unique, certains candidats n’ayant pu distribuer leurs bulletins dans l’ensemble des bureaux de vote du pays.

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