Le coût du « machin »

Publié le 19 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Au fil du temps, le système onusien est devenu un inextricable « machin », comme disait le général de Gaulle. 8e secrétaire général, le Sud-Coréen Ban Ki-moon, 62 ans, a prêté serment le 14 décembre. Après 10 ans à la tête de l’organisation, le Ghanéen Kofi Annan, 68 ans, passera la main le 2 janvier. « BKM », comme on le surnomme déjà, s’est fixé comme priorité de « dégraisser le mammouth ». Le budget onusien global est de 10 milliards de dollars, 2 fois plus qu’en 1996. Le budget de fonctionnement n’ayant pas beaucoup augmenté (de 1 milliard à 2 milliards), ce sont les dépenses extraordinaires (maintien de la paix et autres) qui expliquent cette explosion : leur montant est passé de 4 milliards à 8 milliards de dollars en raison de la multiplication des opérations sur le terrain. Les effectifs, civils et militaires, de ces dernières sont passés de 20 000 à 99 000 hommes, fournis par 112 pays. Le staff administratif a, quant à lui, diminué : de 9 000 à 7 500 employés, originaires de 170 pays.
Regroupant 192 pays, contre 51 en 1945, l’ONU est financée à 66 % par 5 pays : États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni et France. Premier contributeur africain, l’Afrique du Sud verse 5 millions de dollars (0,3 %). La plupart des pays en développement sont astreints au minimum : 0,001 %, soit 17 066 dollars.

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