Coronavirus : le groupe hôtelier marocain Risma voit poindre le spectre des jours difficiles
Au Maroc, si le secteur du tourisme est particulièrement touché par la crise sanitaire, Risma en est l’un des exemples. Après avoir investi pendant de nombreuses années dans la rénovation de ses établissements, dont le Sofitel de Marrakech, l’hôtelier devrait plonger un peu plus dans le rouge durablement.
La Bourse de Casablanca, à l’image de l’économie du pays, a traversé une zone de turbulences ces dernières semaines, à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Exemple des groupes qui connaissent des jours difficiles en bourse, la société Risma, dont le capital est détenu par l’assureur RMA (36,7 %) et par le groupe hôtelier Accor (33,4 %).
L’opérateur touristique qui gère une trentaine d’hôtels de la marque Accor, a vu sa cote chuter de plus de 50 %, passant de 165 dirhams (15,3 euros) au début du mois de mars à moins de 80 dirhams (7,4 euros) cette semaine. Les investisseurs ont sanctionné Risma, unique représentante des entreprises du secteur du tourisme sur la place marocaine, qui est très fortement affecté actuellement.
Risma vient pourtant de sortir d’une période trouble d’un point de vue financier. À fin 2019, le groupe a, en effet, affiché un RNPG bénéficiaire de 140 millions de dirhams (13 millions d’euros). Fait notable puisque le groupe, présidé par Amine Echcherki, a connu plus d’exercices déficitaires que bénéficiaires au cours de la dernière décennie. Mais l’avenir est incertain pour le moment.
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