Contre la guerre, la poésie

Publié le 20 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

Afin que les chants du cur couvrent les bruits de la guerre et de l’obscurantisme, Tahar Bekri a placé la première partie de son nouveau recueil de poésie sous les auspices de Mozart : « Donne-moi ton piano/pour consoler la pierre/la surdité lui blesse le cur/ils ont lâché les corbeaux dans le jardin de roses/la meute tous crocs devant/déchirant le silence des violons [] ».
Empreinte d’une douce nostalgie, l’uvre de l’écrivain tunisien évoque des traversées de temps et d’espaces continuellement réinventées. Dans Si la musique doit mourir, il convoque Goethe et Pouchkine, ses rêveries le conduisent de la Volga à l’Afghanistan en passant par les palmeraies de son pays natal, quand elles ne le ramènent pas sur les berges de la Seine et dans ce Quartier latin qui lui est si familier. La déjà très riche collection « Poésie du Maghreb » des éditions Al Manar s’enrichit ainsi d’un nouveau joyau.

Si la musique doit mourir, de Tahar Bekri, éditions Al Manar, « Poésie du Maghreb », 80 pages, 16 euros/100 dirhams.

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