Affaire Guillaume Soro : retour sur la condamnation qui obscurcit l’avenir du candidat à la présidentielle

Condamné à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civiques pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux », Guillaume Soro voit s’amenuiser ses chances de se porter candidat à la présidentielle. « Une tentative d’exécution politique », selon ses avocats.

L’ancien Premier ministre Guillaume Soro après une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2012. © Emanuel Ekra/AP/SIPA

L’ancien Premier ministre Guillaume Soro après une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, en mars 2012. © Emanuel Ekra/AP/SIPA

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Publié le 29 avril 2020 Lecture : 5 minutes.

Le jugement est tombé juste après la pause déjeuner. À l’issue d’un procès qui n’aura duré qu’un peu plus de trois heures, Guillaume Soro a été condamné à 20 ans de prison ferme et à une amende de 4,5 milliards de francs CFA (un peu moins de 7 millions d’euros) pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux ». Il est par ailleurs privé de ses droits civiques pendant cinq ans et sommé de verser 2 milliards de francs CFA de dommages et intérêts au Trésor public ivoirien. Enfin, un nouveau mandat d’arrêt a été émis contre lui.

Le tribunal correctionnel d’Abidjan l’a reconnu coupable d’avoir acheté, en décembre 2007, sa résidence de Marcory Résidentiel, un quartier d’Abidjan, pour un montant de 1,5 milliards de francs CFA, grâce à des fonds provenant du Trésor public.

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