« Biens mal acquis » – Rifaat al-Assad, l’oncle de Bachar : un roman syrien
Poursuivi en France dans un dossier de « biens mal acquis », Rifaat al-Assad, l’oncle du président syrien, a été condamné le 17 juin à Paris à 4 ans de prison, et son vaste patrimoine immobilier dans l’Hexagone, estimé à 90 millions d’euros, confisqué.
Les douanes françaises avaient annoncé pour l’année 2017 une saisie record d’avoirs criminels de 862 millions d’euros. Dont 80 % – soit 691 millions d’euros – ne concernent qu’un seul homme : Rifaat al-Assad, oncle du président syrien Bachar al-Assad et frère cadet de l’ex-dictateur Hafez al-Assad.
L’ancien dignitaire du régime syrien est poursuivi dans un dossier de « biens mal acquis », notamment concernant son parc immobilier français, d’une valeur estimée à 90 millions d’euros et comprenant un hôtel particulier de 3000 m2 avenue Foch, à Paris, un château doté d’un haras à Bessancourt, au nord de Paris, plusieurs dizaines d’appartements dans les quartiers les plus cossus de la capitale française… À la mi-décembre 2019, le parquet national financier avait requis contre Rifaat al-Assad quatre ans de prison, 10 millions d’euros d’amende et la confiscation de ses biens saisis au cours de l’enquête.
Les juges doivent annoncer leur verdict le 17 juin. C’est l’association Sherpa qui a lancé l’affaire, en 2013, accusant Rifaat al-Assad d’avoir « bénéficié illégalement de ressources publiques syriennes savamment dissimulées par le biais d’un tissu de sociétés écrans disséminées en Europe et dans des paradis fiscaux ».
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