Gabon : Jean Ping, seul au monde
« Présidents » en salle d’attente (4/4). Pour ses partisans, Jean Ping est président de la République depuis septembre 2016. Mais, s’il s’accroche à cet espoir, l’ancien diplomate est de plus en plus isolé, y compris au sein d’une opposition qui, parfois, le suit sans le comprendre.
![Jean Ping, candidat malheureux à l’élection gabonaise de 2016. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/04/20/jad20200420-ass-serie-pdt-ping.jpg)
Jean Ping, candidat malheureux à l’élection gabonaise de 2016. © Vincent Fournier/JA
![Enquête sur les « présidents » en salle d’attente. © JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/05/04/ass_banniere_serie_v2.jpg)
Série : Ping, Kamto, Fayulu, Kodjo… Enquête sur ces « présidents » en salle d’attente
Jean Ping, Maurice Kamto, Martin Fayulu, Agbéyomé Kodjo… Les institutions de leur pays leur ont donné tort, douchant leur rêve présidentiel, mais ils continuent de revendiquer la magistrature suprême au Gabon, au Cameroun, en RDC et au Togo. Plongée dans le quotidien de ces « présidents élus » qui n’abandonnent pas, mais ne gouvernent pas.
Jean Ping est un homme de caractère, que beaucoup décrivent volontiers comme inflexible. Des salons de l’hôtel Prince-de-Galles, à Paris, où il a ses habitudes, à sa résidence du nord de Libreville, nombreux sont ceux qui ont tenté de le convaincre. Sans succès.
À 77 ans, cet ancien diplomate a la constance des hommes d’expérience. Leur entêtement et leurs certitudes aussi. Celles d’un intellectuel qui, de la province de l’Estuaire aux plateaux d’Addis-Abeba, a, parfois à tort et souvent à raison, le sentiment d’en savoir plus long que ses pairs.
En ce 31 décembre 2019, Jean Ping enregistre pour la quatrième année consécutive ses vœux à la nation. Le drapeau gabonais ondule, l’hymne du pays retentit, tandis que les sceaux des différentes régions défilent. Puis le « président de la République » apparaît et s’adresse à ses « chers compatriotes », comme le veut l’usage.
Depuis la Saint-Sylvestre 2016, lors de laquelle Jean Ping s’est livré pour la première fois à cet exercice, les portes du palais du Bord de mer lui sont restés fermées. Le mandat du « président élu » n’a en réalité jamais débuté. Mais l’intéressé n’abandonne pas.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
![Enquête sur les « présidents » en salle d’attente. © JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/05/04/ass_banniere_serie_v2.jpg)
Série : Ping, Kamto, Fayulu, Kodjo… Enquête sur ces « présidents » en salle d’attente
Jean Ping, Maurice Kamto, Martin Fayulu, Agbéyomé Kodjo… Les institutions de leur pays leur ont donné tort, douchant leur rêve présidentiel, mais ils continuent de revendiquer la magistrature suprême au Gabon, au Cameroun, en RDC et au Togo. Plongée dans le quotidien de ces « présidents élus » qui n’abandonnent pas, mais ne gouvernent pas.
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »