Les informaticiens jouent la carte internationale

Publié le 19 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

En matière de télécommunications, un nombre croissant d’entreprises tunisiennes joue la carte de l’international. NetConcept (filiale du groupe Adhara) assure depuis Tunis la supervision de serveurs de chats (discussions en ligne par SMS – service de messagerie) pour des opérateurs de téléphonie européens. Et non des moindres : SFR, Bouygues et Orange en France, O2 en Grande-Bretagne, Win en Italie, Telefónica en Espagne… « Nous étions en compétition avec la Roumanie, mais notre qualité de service a fait la différence », souligne Taya Essafi, directeur commercial de NetConcept.
De son côté, Telnet fait encore mieux : ses 120 ingénieurs tunisiens développent des logiciels embarqués pour des sociétés de télécommunication françaises, dans les domaines du GSM, des liaisons à haut débit par ADSL et des décodeurs numériques. De quoi assurer la moitié d’un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros par an, l’autre moitié provenant de clients internationaux dans l’automobile, l’industrie et l’avionique.
« Depuis la création de l’entreprise il y a dix ans, nous avons fait le choix de l’international », affirme Mohamed Frikha, 40 ans, le directeur général et fondateur de Telnet. La concurrence ? Cet ingénieur, formé à l’École polytechnique et à Sup Télécom à Paris, ne la voit pas en Tunisie, ni au Maroc « plutôt spécialisé dans l’informatique de gestion », mais en Inde et en Roumanie.

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