… les billets américains sont-ils verts ?

Publié le 18 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Jusqu’au XIXe siècle, le papier-monnaie était relativement rare aux États-Unis. Il n’apparaît massivement qu’en 1850. Les billets de l’époque étaient imprimés en noir, mais avec une surimpression de nuances colorées pour déjouer les faux-monnayeurs. Explication : les premiers appareils photo travaillaient uniquement en noir et blanc.
Un beau jour, les faussaires découvrirent un défaut dans les encres de couleur qui étaient rajoutées : elles pouvaient facilement disparaître en lavant le billet ; alors que la teinte noire, elle, restait en place. Ils fabriquèrent donc leurs faux billets en deux étapes : un cliché pour le noir, puis un ajout de couleur, de manière « artisanale ». Approximatif mais correct. Impossible de faire la différence.
C’est Tracy R. Edson, de la Compagnie des billets, qui trouva la parade contre les fraudeurs. Il mit au point une encre colorée qui résistait au lavage par tous les solvants connus. Indélébile. Et verte.
À la suite de quoi, le gouvernement le récompensa en lui offrant le monopole de la fabrication de tous les billets. Le pli était pris…

Inspiré de Pourquoi, de Philippe Vandel, éd. J.-C. Lattès, 1996.

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