Corruption : un verre à moitié plein

Publié le 18 octobre 2004 Lecture : 1 minute.

Le sujet n’est plus tabou. Il a été évoqué à la Chambre des députés, où, en réponse aux préoccupations d’un parlementaire, le gouvernement a répondu en reconnaissant son existence tout en minimisant son importance. Le seul critère objectif pour en juger est l’indice de perception de la corruption calculé par l’organisation Transparency International. Plus le score est élevé et se rapproche de la note 10, moins le pays est corrompu. La note de 5 est un niveau au-dessus duquel on peut considérer qu’un pays « n’a pas un sérieux problème de corruption ». Avec une note de 4,9 en 2003 après 4,8 en 2002, la Tunisie est en passe d’atteindre ce niveau. Elle se situe au 39e rang dans le classement de Transparency International, qui concerne 133 pays. À titre de comparaison, l’Italie est 35e avec une note de 5,3. La Finlande (9,7) est première, la France (6,9) est 29e, L’Égypte (3,3) et le Maroc (3,3) se classent en 70e position, et l’Algérie (2,6) en 88e position.

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