La loi du business
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Réuni les 4 et 5 septembre au Caire, le Comité exécutif de la CAF (Confédération africaine de football) a décidé d’attribuer l’organisation de la CAN en 2010 à l’Angola, en 2012 conjointement au Gabon et à la Guinée équatoriale et en 2014 à la Libye. Cette décision constitue une première dans l’histoire de la compétition. Elle supprime de fait tout appel à candidature pour les éditions 2012 et 2014, ce qui ne semble pas conforme à l’article 20 des règlements d’application des statuts de la CAF, lequel stipule : « Quatre ans avant la date prévue pour la tenue de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations [], le Comité exécutif désignera le pays hôte. » Or seule l’Assemblée générale de la CAF est habilitée à modifier les statuts et leur règlement d’application. Et la prochaine ne se tiendra qu’en mai 2007. Pour expliquer cette espèce de coup d’État, le Comité exécutif a expliqué que son choix répondait aux exigences du marketing sportif et sans doute plus particulièrement à celles de la société Sportfive. Propriétaire des droits de retransmission et de publicité de la CAN et de la Ligue des champions jusqu’en 2008, elle postule d’ores et déjà au renouvellement, pour six ans, du contrat qui la lie à la CAF.
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