Le portugais Bial lorgne le Nigeria

Le groupe pharmaceutique portugais dirigé par Antonio Portela, qui vient de célébrer son 90e anniversaire, accélère sa stratégie africaine.

Le groupe portugais Bial s’intéresse au marché nigérian. © Ilo photo

Le groupe portugais Bial s’intéresse au marché nigérian. © Ilo photo

Publié le 6 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Dirigé par Antonio Portela, le groupe pharmaceutique portugais, qui vient de célébrer son 90e anniversaire, accélère sa stratégie africaine. Le siège des pays lusophones est établi en Angola, à Luanda, et celui des pays francophones en Côte d’Ivoire, à Abidjan.

Présent dans une vingtaine de pays africains, Bial veut s’implanter, d’ici à deux ans, dans dix pays majoritairement anglophones. Géant africain, le Nigeria est l’une de ses principales cibles. Ricardo Alves, directeur général de Bial pour l’Afrique, y a multiplié les voyages au cours des dernières semaines pour faire avancer le dossier d’implantation du groupe.

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Expansion panafricaine

Confrontés à un ralentissement de leur activité en Europe et aux États-Unis, les grands groupes pharmaceutiques occidentaux cherchent à s’adapter à la nouvelle donne du marché. Ils lorgnent de plus en plus vers le continent comme relais de croissance.

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« Globalement, les marchés africains progressent de 10 % à 15 % par an, ce qui représente une croissance remarquable, en phase avec la dynamique des marchés émergents », soulignait Pierre Savart, responsable des opérations internationales au Leem, organisation professionnelle qui fédère et représente les entreprises du médicament en France, dans un entretien à Jeune Afrique en octobre 2012. « En prenant une fourchette large, on peut estimer entre 12 et 16 milliards de dollars [entre 9 et 12,5 milliards d’euros, NDLR] le marché pharmaceutique pour 2011, et les estimations tablent sur 20 à 25 milliards de dollars pour 2015, privé et public confondus ».

À titre d’exemple, le géant pharmaceutique britannique GSK a annoncé, en mars 2014, un investissement de près de 160 millions d’euros sur cinq ans et la création de quelque 500 emplois au sud du Sahara pour répondre aux besoins de santé et renforcer sa présence dans la zone.

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