BAD : ce que dit le rapport confidentiel qui disculpe Adesina

Pour quels motifs les allégations contre le patron de la Banque africaine de développement (BAD) ont-elles été rejetées ? JA décrypte l’audit du comité d’éthique.

Le nigérian Akinwumi Ayodeji Adesina, président de la Banque Africaine de Développement depuis mai 2015, ici à Paris, en septembre 2015. © Vincent Fournier/JA

Le nigérian Akinwumi Ayodeji Adesina, président de la Banque Africaine de Développement depuis mai 2015, ici à Paris, en septembre 2015. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 9 mai 2020 Lecture : 5 minutes.

Akinwumi Adesina, patron de la Banque africaine de développement depuis 2015, est candidat à sa réélection en 2020. © AFDB/Flickr
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Finance – Six mois qui ont ébranlé la BAD

Mis en cause par des salariés, Akinwumi Adesina, le patron de la Banque africaine de développement, traverse la plus grave crise de sa carrière.

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Jugées « non fondées », « non corroborées » ou « non étayées », l’intégralité des accusations de certains employés de la Banque africaine de développement (BAD) contre leur président Akinwumi Adesina a été rejetée par le comité d’éthique.

Après avoir réuni ses membres à cinq reprises entre le 27 février et le 9 avril, son président, le Japonais Takuji Yano, a remis le 26 avril un rapport de huit pages. Dans ce document, consulté par Jeune Afrique et porté à la connaissance des gouverneurs de la banque le 5 mai, il conclut que la plainte reçue le 19 janvier dernier « ne reposait sur aucun fait objectif et solide ».

Le président du comité explique être arrivé à cette conclusion « à l’aide d’informations communiquées oralement au comité par le directeur du Bureau de la lutte contre la corruption et l’intégrité (PIAC) et par l’Auditeur général de la Banque lors des réunions du comité qui se sont tenues les 26 mars et 2 avril 2020 ».

Il reproche aux lanceurs d’alerte de n’avoir pas apporté de preuve permettant de prouver leurs allégations. Lorsqu’ils furent invités à le faire, ces derniers « ont refusé au motif qu’ils voulaient préserver leur anonymat », explique le président du comité.

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