Coup dur pour le GSPC
L’armée algérienne n’a cure du débat qui agite la classe politique sur la prorogation du délai accordé aux islamistes armés pour bénéficier de l’amnistie prévue par la Réconciliation nationale. Elle maintient ses opérations de ratissage dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), notamment dans son fief du Djurdjura, en Kabylie. C’est au cours de l’une d’elles que les forces de l’ordre ont réussi à abattre, le 10 septembre, Tahar Mouassi, alias Abou Yaqoub. L’élimination de ce cadre du GSPC est moins significative que le butin qu’elle a permis de saisir. De par son statut de cadi (sorte de garde des Sceaux), Abou Yaqoub était le dépositaire des archives de l’organisation. Balancé par un repenti, filé durant plusieurs jours, Abou Yaqoub a mené les services de sécurité sur la voie de la casemate où il conservait toute la documentation du GSPC.
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