Nigeria : Carlyle et DPI à la lutte pour Sterling Bank

Au Nigeria, la guerre fait rage entre les capital-investisseurs Carlyle et Development Partners International (DPI) pour une prise de participation minoritaire de 25 % dans Sterling Bank.

Siège de Sterling Bank, à Lagos. © Wiki Commons

Siège de Sterling Bank, à Lagos. © Wiki Commons

Publié le 4 juin 2014 Lecture : 1 minute.

Les capital-investisseurs internationaux se livrent une véritable compétition pour réaliser leur première incursion dans le secteur bancaire nigérian. Le géant américain Carlyle et Development Partners International (DPI), basé à Londres, sont au coude- à-coude pour une prise de participation minoritaire de 25 % dans Sterling Bank (13e banque du Nigeria) pour 100 millions de dollars (73 millions d’euros).

Lire aussi :

la suite après cette publicité

Capital-investissement : l’Afrique peut-elle passer à la vitesse supérieure ?
DPI réalise une collecte supplémentaire de 115 millions de dollars pour son fonds II

Carlyle clôture son premier fonds dédié à l’Afrique subsaharienne

Valorisation

Un investissement qui valoriserait l’établissement dirigé par Razack Adeyemi Adeola à 400 millions de dollars. En 2011, le sud-africain FirstRand avait renoncé à acquérir la même part de capital au motif que la cible lui paraissait surévaluée. Cette fois, selon une source proche du dossier, les discussions en cours depuis un an semblent encore achopper sur les droits de gouvernance.

Le mastodonte américain Carlyle, coté à la Bourse de New York, gère 185 milliards de dollars d’actifs à travers le monde. En avril dernier, il a clôturé son premier fonds destiné à l’Afrique subsaharienne (Carlyle Sub-Saharan African Fund). La collecte a atteint 698 millions de dollars, soit 40 % de plus que l’objectif initial, fixé à 500 millions de dollars.

la suite après cette publicité

De son côté, DPI, fondé en 2007, a déjà investi dans neuf sociétés en Afrique et procède à une levée de fonds de 500 millions de dollars, initiée fin 2013. Le capital-investisseur vise un rendement de 20% à 25% par an pour des tickets compris entre 20 et 75 millions de dollars.

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires