Qui paie ses dettes s’enrichit
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Mourad Medelci, ministre algérien des Finances, a annoncé, le ?10 septembre, que son pays avait remboursé par anticipation 12,8 milliards de dollars de dettes étrangères : 8 milliards aux membres du Club de Paris (créances publiques), 4 milliards aux institutions multilatérales (essentiellement la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, BAD) et 800 millions aux membres du Club de Londres (créances bancaires et commerciales). À cela s’ajoute un arrangement particulier avec la Russie : Moscou a accepté d’effacer la dette héritée de l’Union soviétique (4,7 milliards de dollars). En échange, Alger lui achètera des biens et des services. ?En assainissant sa dette extérieure, le gouvernement algérien améliore sa cotation sur les places financières et économise 2 milliards de dollars d’intérêts sur la période 2006 et 2011. Une embellie qui s’explique par la bonne tenue des cours pétroliers depuis trois ans, qui a permis une accumulation sans précédent de réserves de change (près de 70 milliards de dollars, contre 23 milliards fin 2002). Au 31 décembre 2006, l’encours de la dette extérieure devrait avoisiner 5 milliards de dollars pour 33 millions d’habitants.
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