Vodacom sort le grand jeu pour rester leader en RDC

Talonné par Orange, l’opérateur soigne ses relations avec Kinshasa pour conserver son rang sur son premier marché en dehors de l’Afrique du Sud.

Leader en RDC, Vodacom investit massivement dans ses infrastructures. Ici des ouvriers sur une tour de télécoms du gestionnaire panafricain Helios. © Helios

Leader en RDC, Vodacom investit massivement dans ses infrastructures. Ici des ouvriers sur une tour de télécoms du gestionnaire panafricain Helios. © Helios

QUENTIN-VELLUET_2024

Publié le 12 mai 2020 Lecture : 3 minutes.

En juin 2019, Vodacom a échappé de peu à un retrait de ses fréquences mobiles 2G en République démocratique du Congo (RDC). La sanction annoncée par le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies d’alors, Emery Okundji Ndjovu, aurait été un coup dur si l’opérateur qui revendique 13,7 millions d’utilisateurs dans le pays (dont la moitié en 2G selon des données communiquées en 2019), n’avait pas trouvé un accord avec le gouvernement quelques jours plus tard.

6,9 millions de dollars de pénalités

Dans son rapport annuel sur l’exercice clos en mars 2020, dévoilé lundi 11 mai, le groupe panafricain basé en Afrique du Sud révèle que sa filiale « Vodacom Congo a payé 6,9 millions de dollars US (6,3 milliards d’euros) en pénalités et frais administratifs en échange de la prolongation de [sa] licence de 10 ans supplémentaires ». En effet, les autorités de Kinshasa estimaient que « sa licence 2G n’avait pas été correctement renouvelée ».

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