Tentant « top-modèle »…

Quand les Français lorgnent le modèle social britannique.

Publié le 18 juillet 2005 Lecture : 1 minute.

La France songerait-elle à adapter le modèle social anglo-saxon pour résoudre ses difficultés économiques ? C’est en tout cas ce que laissent à penser un certain nombre de recommandations faites par le président de la commission des finances du Sénat, Jean Arthuis, au début du mois de juillet. Dans un rapport sur les délocalisations remis au Premier ministre, Dominique de Villepin, Arthuis explique que la France devrait adopter un droit du travail plus flexible, transférer la pression fiscale de la production vers les produits et défendre de façon plus énergique les intérêts commerciaux européens à l’étranger. « Le modèle social français se caractérise par un important déficit budgétaire, une dette publique élevée et un taux de chômage démesuré. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de réformes structurelles. La question est de savoir si notre législation, notre code du travail […] et le niveau de nos charges sociales sont compatibles avec une économie mondialisée », déclarait le sénateur dans le quotidien économique britannique The Financial Times, le 12 juillet.
Selon ce journal, la France serait d’ailleurs déjà en train d’adapter certaines politiques ayant prouvé leur efficacité outre-Manche. Il en veut pour preuve les actuelles « maisons de l’emploi » que le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Jean-Louis Borloo, cherche à généraliser. Regroupant en un seul et même lieu les services d’indemnisation des chômeurs et les antennes consacrées à la recherche d’un emploi, elles seraient directement inspirées des British Job Centers.

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