« Épervier » et les coupeurs de routes
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Des militaires français de l’opération Épervier, basés à N’Djamena au Tchad, ont directement aidé les Forces armées centrafricaines (Faca) à « nettoyer » les zones de l’ouest du pays, frontalières avec le Cameroun, où sévissent d’anciens miliciens partisans du président Bozizé, devenus bandits de grand chemin. Menée au cours de la deuxième semaine de juillet, une vaste offensive des Faca, assistés par des conseillers français, a permis de détruire le camp de base de ces « coupeurs de routes ». Trente-six rebelles ont été tués et une cinquantaine d’otages – dont vingt enfants camerounais – ont été libérés. Au même moment, quatre cents militaires camerounais étaient déployés le long de la frontière, dans le département de la Kadey, afin d’empêcher toute possibilité de repli de la part des ex-« libérateurs ». Ce sont d’ailleurs des renseignements fournis par la gendarmerie camerounaise qui ont permis de localiser la base opérationnelle des coupeurs de routes, non loin du bourg de Sagani, à l’extrême ouest de la Centrafrique.
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