RDC : qui sont les personnalités pointées par Vital Kamerhe ?
Lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe s’est défendu en expliquant qu’il n’était pas seul en charge de la supervision du Programme des cent jours. Qui sont les autres personnalités qu’il a évoquées ?
![Le président congolais, Félix Tshisekedi, et son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, lors d’une visite officielle le 2 septembre 2019. © DR / présidence de la République, RDC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/10/69308679_452529882138846_1610898329850347520_n.jpg)
Le président congolais, Félix Tshisekedi, et son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, lors d’une visite officielle le 2 septembre 2019. © DR / présidence de la République, RDC
![Vital Kamerhe au Palais de la Nation, à Kinshasa, le 18 février 2020. © Caroline Thirion pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/04/16/jad20200416-ass-rdc-alliance1.jpg)
Affaire Vital Kamerhe en RDC : un directeur de cabinet face à la justice
Le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est soupçonné de détournement de fonds publics dans le cadre de la gestion du Programme des cent jours. Tous nos articles sur une affaire qui embarrasse le pouvoir congolais.
« Je n’étais pas le seul superviseur du Programme des cent jours du chef de l’État ». En prononçant cette phrase, lundi 11 mai, lors de l’ouverture de son procès, Vital Kamerhe avait un objectif clair : s’il ne cesse de clamer son innocence depuis qu’il a été mis en cause et placé en détention provisoire pour détournement présumé de près de 50 millions de dollars de fonds destinés au Programme des cent jours, il entend bien ne pas être le seul à avoir à rendre des comptes.
C’est toute sa ligne de défense qui est ainsi exposée. Vital Kamerhe affirme d’une part ne pas avoir agi de son propre chef, mais au nom de son patron, le président Félix Tshisekedi. Il pointe en outre le fait qu’il n’était pas seul à superviser la mise en musique du Programme des cent jours. « Nous étions neuf », a-t-il insisté.
Neuf superviseurs et vingt membres figurent de fait dans l’organigramme du comité de coordination du Programme des cent jours, chargé de la coordination des travaux, du suivi de leur exécution ainsi que des aspects financiers.
Qui sont donc les responsables pointés par Kamerhe ? Quel était le périmètre de leurs responsabilités respectives au moment des faits visés par l’accusation ? Portrait des personnalités figurant dans l’organigramme de ce comité, auquel Jeune Afrique a eu accès.
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![Vital Kamerhe au Palais de la Nation, à Kinshasa, le 18 février 2020. © Caroline Thirion pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/04/16/jad20200416-ass-rdc-alliance1.jpg)
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